« J’aime les rites, les rituels… et la bûche est une icône intéressante à travailler. Je n’avais aucune idée ni envie particulière. C’était une occasion, une rencontre." Ph.S
Pour ce savoureux exercice de style, restait à revenir à l’essence de ce gâteau emblématique. D’abord l’évidence. « Quand on pousse l’évidence à son extrême, cela en devient un peu poétique et surréaliste. Exploratoire aussi dans la mesure où il faut prendre les choses au mot. » À la question :« Qu’est-ce qu’une bûche ? » Philippe Starck répond ainsi spontanément : « Du bois », et essaie donc d’imaginer ce que pourrait être la saveur, le parfum d’un morceau de bois fraîchement scié. « C’est un exercice assez drôle de penser le goût de quelque chose que l’on n’a jamais mangé et qu’on ne mangera jamais. Voilà ce qui me passionnait le plus à vrai dire. J’ai alors donné quelques pistes qui ont bien fonctionné : la fève Tonka, le whisky très tourbé d’Islay… Après, ce sont les pâtissiers qui ont fait un merveilleux travail », résume le créateur. « Toujours dans l’essence des choses, dans la racine carrée, dans le chiffre premier, dans la poésie de l’évidence, dans le surréalisme du "c’est" ». Ph.S
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